Un accueil libre et informel

L’accueil à la Maison Solidaire, c’est avant tout un accueil quotidien informel, libre, sans inscription, tout au long de la journée, à tout âge. Le café y est toujours chaud, on y trouve la presse du jour, il y a toujours quelqu’un avec qui discuter, professionnel ou bénévole.

On y vient sans raisons précises, juste pour voir du monde, sortir de chez soi, ou demander un renseignement, un conseil, discuter d’un projet en cours, faire une partie de Triominos en se racontant le week-end. C’est aussi des activités hebdomadaires, des services, des conseils, des temps de mise en oeuvre de projets, de débats, de découvertes culturelles, de sorties, de loisirs.

Les jeunes sont accueillis à partir de 6 ans (ou accompagnés des parents si plus jeunes), sur des créneaux définis, élargis pendant les vacances.

L’accueil est une fonction qui est assurée par les professionnels mais également partagée par les habitants. En ce sens, un cycle de formation collective a été réalisé en 2016-2016 afin d’outiller les bénévoles pour assurer cet accueil, en partenariat avec la Fédération des Centres Sociaux de Bretagne. Certains habitants ont les clefs de la Maison, ils peuvent donc également assurer une ouverture en l’absence des professionnels.

Cet accueil est une dimension essentielle de la démarche de la Maison Solidaire. Ces échanges informels permettent à chacun de se tenir au courant de l’actualité, de faire le choix d’y prendre part ou pas. C’est aussi souvent le point de départ pour un projet ponctuel, comme une sortie familial, l’organisation d’un repas, d’une sortie,  ou d’un projet plus ambitieux qui se construira sur un temps plus long.

Un accueil intergénérationnel

Enfin, une des particularités de cet accueil, c’est qu’il est partagé et intergénérationnel: après l’école, le mercredi après midi, le samedi ou pendant les vacances, enfants, jeunes et adultes partagent les espaces. S’il peut être parfois difficile de satisfaire les besoins d’expression des jeunes et l’envie de calme des plus anciens, cette cohabitation permet une interconnaissance des publics, change les représentations des uns envers les autres, et créé des moments de partage riches et intenses.